Au delà du jugement

Aujourd’hui je suis frustrée. Je ne me sens pas bien et de tous les petits trucs habituels que je pratique, rien ne fonctionne. Je ne sens pas l’amour et pourtant, il est là, je le sais. Je m’assieds et j’allume une bougie. Que va t’elle me raconter ?

«Le sujet qui me préoccupe ?» La relation avec mon compagnon bien sur ! Je ne sais plus comment faire. Je me suis sentie rejetée hier. Il dit que je peux aller le voir et lui faire un bisou mais quand j’y vais, je le sens tendu, en retrait, ne désirant rien donner ni recevoir.

«Mais comment tu y es allée ?» J’en sais rien, enthousiaste, joyeuse, spontanée, débordante. Oui peut être que je déborde mais j’en ai marre de m’analyser, de devoir constamment faire attention à tout.

«Pourquoi je m’obstine ?»

C’est difficile l’exercice d’aujourd’hui. Ne rien censurer ! quand on n’a que des pensées bof !

Je dois restée intensément centrée sur moi, faire abstraction de tout et du monde entier pour sentir un peu de bien être.

«La petite fille est frustrée ? On n’a pas fait attention à elle ?» Hou… la petite fille est peut être frustrée mais elle a une blessure saignante. Et je sens une partie de moi même qui me juge, sans pitié, parce que la petite fille n’a pas le droit d’avoir une faiblesse, n’a pas le droit de se lamenter parce que pour réussir, il faut être fort ! Droit ! Avancer ! Hou…la la… Si je demandais un peu à ce général intérieur de lâcher prise, de se détendre, d’essayer de se tourner vers la petite fille avec compassion. Ouah !… En réalité c’est exactement ce que je demande à mon compagnon alors que ce n’est pas SON histoire. Lui, il a bien d’autres chats à fouetter en ce moment !

Quand cette partie de moi même fléchit un peu, la petite fille peut se calmer et panser sa douleur. L’énergie revient doucement et la route peut se poursuivre. La petite fille se sent accueillie !

C’est intéressant tout ce processus. On dit toujours : restez positifs, faites ci, faites ça… Mais, «laissez-vous aller à votre négativité pour la comprendre et en retirer l’information créatrice», jamais, je ne l’avais jamais entendu. Avoir le courage de retourner au moment où l’énergie a changé. Accueillir ce que je ressens. Me laisser aller à ça. Prendre le temps de le faire. Avec l’intention quand même de m’en sortir, de retrouver la fluidité et la confiance. Aller au-delà du jugement et prendre le temps de s’accueillir, d’accueillir ce qui est.  La douceur, la douceur ça s’apprivoise !

Je vais demander à mon général intérieur de rester cool aujourd’hui et m’octroyer un peu de douceur pour permettre à la petite fille intérieure de se calmer, de retrouver des forces et de sortir de sa coquille. Le monde ne semble plus si apeurant maintenant que ce grand général a lâché son emprise. En tout cas, du coup, mon compagnon est bien loin et les problèmes qu’il me créait n’existent plus. Quel bonhomme quand même, quel éveilleur !

Bon, chers amis, j’espère que vous aussi, quand ça n’ira pas, vous aurez la possibilité d’accueillir votre frustration et votre négativité, non pour rester dedans et les cultiver mais pour accueillir l’information qui se cache derrière et gagner ainsi le pouvoir de guérir, gai-rire,  retrouver de la fluidité, faire de l’espace pour permettre à l’univers de travailler pour vous.

Merci l’univers, merci les anges, de m’avoir permis de faire ce travail.

Méditer, je dirais plutôt pratiquer une technique de méditation, c’est important, ça permet de nous mettre sur la voie. Mais ça ne suffit pas si on ne prend pas le temps  de se regarder, de s’écouter, de rester avec soi-même face à soi-même, si on ne prend pas le temps de s’accueillir soi même. Personne ne le fera à notre place.

J’ai lu un truc super intéressant hier. En voici un passage :

«Le Je Suis est là pour expérimenter l’amour christique sous toutes ses formes ainsi que les lois divines dans la matière ; l’âme est là pour se souvenir et appliquer les correctifs nécessaires par la loi du retour à votre détachement de la matière afin de retourner à la lumière d’où vous êtes venus. La culpabilité est l’apanage de l’âme, pas du Je Suis. Ainsi l’âme se souvient de tout, l’âme est émotionnelle. »

Erratum, mises à jour du Prince Planétaire de Donald Doan

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